Face à une inflation persistante et à une augmentation continue des tarifs d’assurance, la Bourgogne-Franche-Comté se retrouve au cœur d’une dynamique préoccupante. En effet, 28 % des résidents choisissent de ne pas déclarer leurs sinistres concernant l’assurance habitation et auto. Cette situation, révélée par une étude de la néo-assurance Leocare publiée récemment, soulève des questions sur les comportements des assurés dans un contexte économique tendu.
Une inquiétude grandissante face aux primes d’assurance
La peur d’une majoration des cotisations pousse de nombreux assurés de Bourgogne-Franche-Comté à adopter des comportements prudents. Près d’un tiers des assurés craignent qu’un sinistre déclaré n’entraîne une augmentation de leur prime. De cette manière, certains décident de gérer eux-mêmes des petits incidents tels que :
- Un impact sur le pare-brise
- Un accrochage avec un trottoir
- Une infiltration d’eau dans leur logement
- Une panne d’électroménager
Des comportements qui soulèvent des interrogations
Alors que la fraude reste marginale, seulement 13 % des Bourguignons-Francs-Comtois admettent avoir tenté de tromper leur assurance. Ces tentatives passent majoritairement par des fausses factures ou des contrats souscrits après un sinistre. Ces comportements, bien que peu répandus, peuvent entraîner des conséquences lourdes, comme la résiliation de contrat ou l’inscription au fichier des fraudeurs, réduisant ainsi l’accès à des offres d’assurances avantageuses.
Les enjeux de la déclaration des sinistres
Une étude récente a montré qu’un autre facteur déterminant dans la non-déclaration des sinistres est la lourdeur des démarches administratives. Voici quelques points soulevés par les assurés :
- 62 % jugent les démarches trop lourdes
- 56 % dénoncent des délais de traitement excessifs
- 23 % trouvent que les interventions nécessaires sont contraignantes
Christophe Dandois, co-fondateur de Leocare, met en garde : « Un sinistre mineur non pris en charge peut rapidement devenir un problème majeur. » Ce risque peut entraîner des coûts bien plus élevés à long terme, affectant non seulement les assurés, mais aussi les assureurs qui vont répercuter ces augmentations sur l’ensemble des contrats.
L’arbitrage préalable à la déclaration des sinistres
Plus de la moitié des assurés pratiquent désormais un arbitrage avant de déclarer un sinistre. Ils prennent en compte les possibles gains face aux risques de surcoût. Ainsi :
- 51 % évaluent les avantages de déclarer un sinistre
- 30 % envisagent même de faire une surestimation volontaire des dégâts
Une telle stratégie, bien que risquée, s’explique par la pression financière croissante ressentie par les familles et les individus dans la région. La situation actuelle met en lumière la nécessité d’une évolution des pratiques d’assurance.
Tableau des pratiques d’assurance en Bourgogne-Franche-Comté
Pratique | Pourcentage des assurés |
---|---|
N’ont pas déclaré de sinistre | 28% |
Craint une majoration après déclaration | 31% |
Hamissent les petites réparations | 51% |
Ont tenté de frauder | 13% |
Considèrent les démarches trop lourdes | 62% |
Une réforme nécessaire pour l’assurance
Au cœur de cette problématique, il apparaît essentiel de repenser le système d’assurance en vigueur. Les assureurs tels que MAIF, Groupama, Mutuelle de Poitiers, et MMA doivent collaborer pour offrir des solutions plus adaptées aux besoins spécifiques de la population. De plus, des acteurs tels que Axa, Covea, et Gan Assurances pourraient également prendre part à ce dialogue.
À l’heure où le pouvoir d’achat est une préoccupation majeure pour les citoyens, des innovations telles que des projets de tarifs d’assurance habitation plus accessibles, ainsi que des dispositifs de tarification personnelle, deviendront indispensables. L’enjeu reste de préserver une couverture digne de ce nom sans sneces être un poids pour les assurés.
Pour plus d’informations sur les pratiques d’assurance en France, découvrez nos analyses sur les coûts varier selon les régions et sur les comparateurs d’assurances habitation.

Expert en véhicules électriques et passionnée par l’innovation, je suis spécialisée dans l’univers Tesla depuis plus de cinq ans. À 30 ans, j’accompagne les particuliers et les entreprises dans leur transition vers une mobilité durable, en offrant des conseils sur les modèles, l’autonomie et les infrastructures de recharge. Mon objectif est de rendre l’expérience Tesla accessible et agréable pour tous.